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Rubriques de la revue
Le contenu éditorial de la revue Sociologie du travail a un format diversifié. Voici les différents types de contributions possibles.
Article de recherche
L’article de recherche est un texte original qui rend compte de travaux de recherche conduits par son ou ses auteur(s). Il est proposé à la revue sous une forme anonymisée, et il est évalué selon les procédures collégiales du comité : trois lecteurs qui font un rapport oral en comité de rédaction, débat entre les membres du comité en vue de prendre une décision collective, celle-ci pouvant être un refus, un accord pour la publication ou la demande de soumission d’une version tenant compte de recommandations rédigées dans le courrier adressé à l’auteur. Le texte, d’un volume de 70 000 signes plus ou moins 10 %, comprend un résumé (1000 à 1500 signes) et 6 à 8 mots-clés en français et en anglais. Les consignes pour la présentation des manuscrits sont consultables et téléchargeables ici.
Revue critique
La revue critique (anciennement "review") est un texte qui présente et discute une question sociologique en mobilisant les travaux les plus contemporains, ou fait un retour réflexif sur un corpus de travaux plus anciens. L’objectif est celui d’une revue de littérature, organisée autour d’une thématique ou d’une question de recherche. Il s’agit à la fois de présenter la variété des approches sociologiques d’un sujet, de les mettre en débat et de dégager des points de cumulativité, des controverses, des pistes à creuser, des points aveugles. C’est donc généralement un état de l’art (il prend en compte les productions sur le sujet) raisonné (il est organisé de manière problématisée) et réflexif (il tire des enseignements). La revue critique prend la forme d’un article de taille variable mais conséquente (40 000 à 70 000 signes). Sa présentation respecte les normes qui s’appliquent aux articles et elle est évaluée selon la même procédure.
Compte-rendu
Le compte-rendu est la recension d’un ouvrage paru récemment. Il s’agit d’un texte qui présente l’ouvrage (son objet ainsi que la perspective défendue par l’auteur ou l’autrice), qui en restitue la structure et le contenu et qui engage une brève discussion critique. Le format est court (9 000 signes maximum). Le comité de rédaction exerce une veille sur les sorties d’ouvrages. Cela lui permet de solliciter des auteurices pour réaliser des recensions d’ouvrages. Mais il est également possible d’adresser des propositions spontanées.
Lectures croisées
La lecture croisée est un texte consacré à un nombre limité d’ouvrages (deux à quatre) dont les apports sont mis en perspective et confrontés aux connaissances relatives à un domaine délimité. Au-delà de la présentation du contenu du ou des ouvrages choisis, la lecture croisée doit proposer une discussion critique de ces apports. Il peut s’agir de rapprocher deux ouvrages dont les thématiques ou les enjeux de recherche sont proches, afin de faire dialoguer leurs résultats en en proposant une discussion croisée. La proposition peut également concerner un ensemble un peu plus étoffé de trois ou quatre ouvrages publiés dans la même période ou composé autour d’un livre qui vient de paraître, auquel sont adjoints des livres un peu plus anciens. Il s’agit, là aussi, de les faire dialoguer (et de ne pas se contenter de décrire, de façon successive, leurs contenus respectifs). L’évaluation de ces textes suit la même procédure — non anonyme — que celle des comptes rendus, mais le volume attendu est plus important : de 20 000 à 35 000 signes. Comme pour les comptes rendus, le comité de rédaction peut lui-même prendre la décision de solliciter des auteurs et autrices pour la réalisation d’une lecture croisée lors de l’examen des nouvelles parutions ; il peut aussi recevoir et examiner des propositions émanant d’auteurs et d’autrices qui ont pour projet de soumettre un tel texte à la revue. La proposition d’une lecture croisée doit impérativement faire l’objet d’une validation par le comité de rédaction avant soumission du texte.
Numéro thématique
Il s’agit d’un numéro portant sur une question nourrie par des recherches variées, comme la participation au travail, les écrits du travail ou encore la production de la performance sportive. Il se compose de 4 à 6 articles de recherche (même format que les articles varia) et d’une introduction présentant les enjeux de la question traitée. Les projets sont proposés au comité sous la forme d’un texte de problématique, et ils sont coordonnés par une équipe de trois personnes maximum, dont au moins un membre du comité. Les numéros thématiques sont initiés par la publication d’un appel public à contributions, selon une procédure présentée ici. Les déclarations d’intentions puis les articles de recherche soumis dans le cadre de ces appels sont examinés selon l’habituelle procédure d’évaluation anonyme par le comité de rédaction.
Dossier-débat
Le dossier-débat a pour objectif d’organiser échanges et controverses entre chercheurs autour d’une question sociologique débattue. Il est initié par une équipe de trois personnes maximum, dont au moins un membre du comité de rédaction de la revue, sur la base d’un texte problématique validé par le comité. Quatre ou cinq chercheurs ou chercheuses sont invité·es à réagir à ce texte à partir de leurs propres travaux, en produisant des textes courts (moins de 30 000 signes). Les textes étant sollicités, ils sont discutés en comité de rédaction sans faire l’objet d’une anonymisation.
Prix des jeunes auteurices
Ce prix est organisé chaque année sur la base d’une annonce publique et est ouvert à des auteurs et autrices inscrit·es en thèse ou ayant soutenu leur thèse depuis moins de deux ans. Un jury spécifique (six membres dont trois du comité de rédaction et trois extérieur·es au comité) et renouvelé chaque année évalue les articles, qui respectent les mêmes normes d’anonymisation et de présentation que les articles soumis selon la procédure standard. Le jury décide de primer deux ou trois articles, qui sont publiés dans la revue (après révisions éventuellement demandées par le jury). Les lauréat·es reçoivent également un prix monétaire. Les appels à candidatures sont diffusés au printemps, les articles sont soumis avant le 30 septembre, le prix est remis au printemps de l’année suivante.