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Charte éthique et déontologique
1. Engagements de la revue
Organisation
1.1. La revue dispose d’un comité d’orientation et d’un comité de rédaction, ainsi que d’un poste d’éditeur ou éditrice.
Le rôle du comité d’orientation est de conseiller le comité de rédaction et ses coordinateurs ou coordinatrices sur la stratégie de la revue et les évolutions de son fonctionnement.
Le comité de rédaction se réunit tous les deux mois pour évaluer les articles soumis à la revue, élaborer des propositions de numéros thématiques ou de dossiers-débats et discuter, chaque fois que nécessaire, de la politique éditoriale de la revue.
L’éditeur ou éditrice assure l’interface entre le comité de rédaction et les auteurs et autrices, gère les flux de manuscrits et prend en charge la chaîne de production une fois les manuscrits acceptés (préparation de copie, mise en forme, mise en ligne, diffusion).
Un·e jeune chercheur ou chercheuse assure une veille sur les parutions d’ouvrages et sollicite des collègues, à la demande du comité de rédaction, pour en réaliser la recension.
1.2. Le comité de rédaction est composé d’une quinzaine de membres et est animé par un coordinateur, une coordinatrice ou un binôme coordinateur, désigné en son sein.
La revue est attentive à ce que les différents champs de la sociologie du travail soient représentés dans le comité et à ce que ses membres soient issus d’une diversité de laboratoires. L’affiliation de chaque membre est affichée sur le site de la revue. Elle veille également à l’équilibre entre les hommes et les femmes.
1.3. Les membres du comité l’intègrent pour une durée de 5 ans, renouvelable une fois.
Le mandat de coordination du comité de réaction est de 5 ans, renouvelable une fois, indépendamment du nombre d’années déjà passées dans le comité.
Évaluation des articles
1.4. Les articles soumis à la revue Sociologie du travail font l’objet d’une évaluation anonyme par trois membres du comité de rédaction. L’anonymat des auteurs et autrices vise à garantir l’impartialité des évaluations. Le nom des évaluateurs et évaluatrices n’est pas non plus communiqué afin d’éviter des contestations ou prises à partie individualisées.
1.5. Chaque évaluation est présentée en comité de rédaction, afin d’alimenter une discussion collective sur l’article soumis. La décision (refus, révision, acceptation sous réserve de modifications, acceptation en l’état) est ainsi une décision collective du comité, qui permet de dépasser les éventuelles divergences d’appréciation entre évaluateurs et évaluatrices.
1.6. Le comité de rédaction tient compte, dans ses décisions, des exigences légales en matière de diffamation, de violation du droit d’auteur ou de plagiat.
Les articles sont sélectionnés selon des critères strictement scientifiques, indépendamment de considérations commerciales ou politiques.
1.7. Chaque décision donne lieu à l’envoi à l’auteur ou l’autrice d’une réponse argumentée qui synthétise les évaluations et les discussions en séance du comité. Le comité de rédaction peut refuser la publication d’un article qui a déjà fait l’objet d’une ou plusieurs révisions.
1.8. Un calendrier disponible sur le site de la revue précise la date à laquelle l’article doit être soumis pour pouvoir être examiné au comité suivant. La revue s’efforce de respecter un délai de trois mois maximum entre la réception de la proposition et l’examen en comité de rédaction.
1.9. La revue s’efforce d’envoyer une réponse aux auteurs et autrices dans un délai d’un mois après la tenue du comité au cours duquel l’article est examiné.
1.10. Un auteur ou une autrice peut demander des explications sur un ou des points de l’évaluation qui lui poseraient problème. Le comité de rédaction s’engage à répondre à la demande mais reste maître de sa décision de refus, demande de reprise ou acceptation.
Préparation éditoriale
1.11. La revue, via son éditeur ou éditrice, assure la préparation éditoriale des articles et comptes rendus acceptés pour publication. Les textes sont relus, corrigés et mis en forme en concertation avec leurs auteurs et autrices, dans un souci de précision de l’expression, de lisibilité et d’accessibilité pour un large lectorat.
Modèle économique de la revue
1.12. L’Association pour le développement de la sociologie du travail (ADST) est propriétaire du titre Sociologie du travail.
1.13. La revue est exclusivement financée par des subventions publiques et par les revenus de sa diffusion.
1.14. Ni la soumission ni la publication d’un article ou compte-rendu dans Sociologie du travail ne donnent lieu à facturation.
1.15. Ni la soumission ni la publication d’un article ou compte-rendu dans Sociologie du travail ne donnent lieu à la rémunération des auteurs ou autrices.
Relations de la revue avec les lecteurs et lectrices
1.16. Le comité de rédaction s’engage à répondre aux réclamations déposées par des lecteurs ou lectrices auprès de la revue suite à la publication d’un article. Le cas échéant, il entend les auteurs et/ou autrices de l’article et publie si nécessaire des corrections, excuses, explications.
1.17. En cas de réclamation de lecteurs ou lectrices, la procédure est la suivante :
- La personne déposant la réclamation doit fournir les éléments justifiant et étayant sa démarche.
- Le comité de rédaction prend contact avec les auteurs et autrices, par courrier ou via un entretien, pour leur faire part de la demande et avoir leur retour. Les documents relatifs au traitement de cette réclamation seront conservés par la revue.
- Si les éléments ainsi réunis conduisent à la conclusion que l’article est effectivement contraire à l’éthique de publication, l’article peut être retiré de la revue, ainsi que des bases d’indexation. Le lectorat en est informé.
- En cas de manquement grave, un embargo sur tout nouvel article de cet auteur pendant une période déterminée peut être décidé.
2. Engagements des auteurs et autrices
2.1. Les auteurs et autrices s’engagent à soumettre des articles originaux, et certifient que ceux-ci n’ont pas déjà été publiés dans une autre revue ou sur un autre support.
Ne peuvent être publiés des textes qui s’apparenteraient, sous quelque forme que ce soit, à de la contrefaçon telle que définie par le Code de la propriété intellectuelle.
À titre exceptionnel, par exemple dans le cadre d’un numéro thématique, le comité de rédaction peut accepter de publier une version remaniée ou traduite d’un texte déjà paru. Dans ce cas, la publication originale sera mentionnée au début de l’article.
2.2. Les auteurs et autrices s’engagent à ne pas soumettre leur article simultanément à plusieurs revues. Les auteurs et autrices s’engagent à prévenir la revue du retrait d’une proposition d’article, par exemple lorsque le choix est fait de ne pas donner suite à une demande de nouvelle version.
2.3. À partir du moment où un auteur ou une autrice propose ou accepte de recenser un livre pour la revue, il ou elle s’engage à réaliser cette recension et à soumettre son compte-rendu dans le délai convenu.
2.4. La liste des auteurs et autrices doit inclure et se limiter à toutes celles et ceux qui ont apporté une contribution significative à la conception, à la réalisation, à l’interprétation de la recherche présentée ou à la rédaction du texte. Si les contributions sont de natures différentes, la revue invite les autrices et les auteurs à préciser la contribution spécifique de chacun·e. L’obtention du financement ou la supervision de la recherche ne justifie pas en soi la qualité d’auteur. L’auteur ou l’autrice qui est en contact avec la revue s’assure que tous les co-auteurs et co-autrices sont d’accord pour la soumission puis pour la publication de l’article.
2.5. Tout conflit d’intérêts potentiel, professionnel ou financier, dont les auteurs et autrices ont connaissance, doit être porté à la connaissance du comité de rédaction. Il existe un conflit d’intérêt lorsqu’un·e auteurice (ou l’institution à laquelle iel appartient) a des relations financières, professionnelles ou personnelles avec d’autres personnes, institutions ou organisations, susceptibles d’influencer ses actes ou son jugement. Le comité de rédaction ne refusera pas un article simplement parce qu’une autrice ou un auteur est sujet à un conflit d’intérêt, mais une déclaration à ce propos doit figurer dans l’article, à des fins de transparence. Toutes les sources de financement non public à l’origine de la recherche présentée dans le texte soumis (et les éventuelles relectures par les financeurs) doivent être explicitement mentionnées.
2.6. Dans les articles comme dans les comptes rendus, les auteurs et autrices s’engagent à respecter les règles du débat scientifique et à ne pas faire de déclarations diffamatoires qui pourraient porter atteinte à la réputation d’une tierce personne.
2.7. Les textes soumis doivent être relus attentivement, témoigner d’une écriture soignée et être conformes aux normes éditoriales de la revue.
2.8. Les auteurs et autrices s’engagent à citer leurs sources dans le corps du texte et en bibliographie. Toute citation doit être signalée et accompagnée de guillemets, et sa provenance doit être précisée en respectant les consignes de présentation de la revue. Pour les images, figures ou tableaux déjà publiés dans une revue, un ouvrage ou un site internet, ou qui ne sont pas le fruit du travail de l’auteur ou l’autrice, l’autorisation de leurs auteurs et éditeurs doit impérativement être remise au comité de rédaction avant la publication.
2.9. Les auteurs et autrices veillent à mentionner leurs matériaux (données, résultats d’enquête, etc.). Le comité de rédaction se réserve le droit de demander aux autrices et auteurs de rendre compte des méthodes d’enquête choisies et des techniques utilisées afin de satisfaire les normes d’éthique officielles et coutumières réglant les pratiques de la recherche en sciences sociales.
2.10. Les auteurs et autrices s’engagent à respecter les règles relatives à la protection des données personnelles telles que définies par le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) [1].
2.11. Lorsqu’un article fait l’objet d’une demande de reprise, la nouvelle version est accompagnée d’un courrier de l’auteur ou l’autrice expliquant la façon dont les demandes du comité de rédaction ont été prises en compte et, le cas échéant, les raisons pour lesquelles il n’a pas été possible d’en satisfaire certaines.
2.12. Les auteurs et autrices qui découvrent, après acceptation ou publication de l’article, une erreur ou une inexactitude importante dans leur propre travail s’engagent à en informer, sans délai, le comité de rédaction et à coopérer avec celui-ci pour publier un erratum, voire pour signifier le retrait de l’article.
3. Engagements des membres du comité de rédaction
3.1. Lorsqu’iels rejoignent le comité de rédaction de Sociologie du travail, les membres prennent en charge un travail d’évaluation scientifique et éditoriale, mais également différentes activités du collectif de travail que constitue la revue. De ce fait, iels s’engagent vis-à-vis des auteurs et autrices des propositions éditoriales reçues (articles et comptes rendus), ainsi que vis-à-vis de la revue.
Ces engagements sont plus particulièrement les suivants :
- évaluation impartiale des articles et signalement de tout éventuel conflit d’intérêts ;
- attention portée aux qualités rédactionnelles des articles, et non seulement à la qualité scientifique des travaux présentés ;
- présence aux réunions du comité, indispensable au bon déroulement des évaluations collégiales ;
- respect d’un délai raisonnable de préparation des courriers aux auteurs et autrices des propositions évaluées (voir l’article 1.9) ;
- participation aux activités d’animation scientifique (Prix des jeunes auteurices, initiation et coordination d’appels à propositions pour des numéros thématiques…) et à la veille éditoriale (parutions d’ouvrages et mise en recension) ;
- contribution au processus éditorial (vérification d’épreuves…) ;
- participation aux réflexions sur les évolutions de la politique éditoriale, de la politique de diffusion, de la vie de la revue, de ses procédures, etc.
3.2. Lorsqu’iels rejoignent le comité de rédaction de Sociologie du travail, les membres renoncent à soumettre des articles à la revue. La revue peut être amenée à solliciter des textes des membres de son comité de rédaction durant leur mandat, dans trois cas :
- introduction d’un dossier-débat,
- introduction d’un numéro spécial,
- recension d’ouvrage.
Dans tous ces cas, les textes d’auteurs ou autrices membres du comité sont évalués selon la même procédure que n’importe quel autre texte soumis à la revue.
3.3. Les membres du comité de rédaction s’engagent à annoncer, durant la dernière année de leur premier mandat, leur souhait de renouveler — ou non — leur engagement auprès de la revue.
3.4. Outre les engagements précédents, les coordinateurs ou coordinatrices du comité de rédaction veillent, en collaboration avec l’éditeur ou l’éditrice, au respect de la présente charte. Iels rendent compte du fonctionnement de la revue aux partenaires publics et au comité d’orientation.
Notes
[1] Pour une explication de ces règles et leur application aux sciences humaines et sociales, voir : https://www.inshs.cnrs.fr/sites/institut_inshs/files/pdf/Guide_rgpd_2021.pdf.