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Résultat du prix des jeunes auteurices 2021
Le Prix des jeunes auteurices organisé chaque année par la revue Sociologie du travail encourage de jeunes auteurs et autrices à valoriser un travail de recherche et à se confronter aux normes académiques en s’appropriant les codes de l’écriture scientifique et en jouant le jeu de l’évaluation par les pairs.
Nous avons reçu douze propositions cette année, qui ont été évaluées à l’aveugle par un jury coordonné par Arnaud Mias et composé de six collègues : trois membres du comité de rédaction — Alexandre Mallard, François Purseigle et Yasmine Siblot — et trois collègues extérieur·es au comité — Céline Cholez, Julien Gros et Gabrielle Schütz.
La sélection s’est faite en deux tours. Au vu de la qualité des articles retenus pour le second tour, le jury a exceptionnellement décidé d’attribuer quatre prix cette année : deux 1er prix ex-aequo et deux 3e prix ex-aequo. Trois auteurs ou autrices ont en outre été invité·es à soumettre à la revue une version retravaillée de leur article, en vue d’une publication en varia.
Nassima Abdelghafour, qui a soutenu en décembre 2020 à l’École des Mines de Paris une thèse co-dirigée par Vololona Rabeharisoa et Liliana Doganova, « Micropolitique de la pauvreté. La fragmentation épistémique et politique du monde par les essais randomisés contrôlés », reçoit un premier prix ex-aequo pour son article intitulé « Produire des données au village. Le cas d’une expérimentation contrôlée randomisée en Afrique de l’Est ».
Nicolas Simonpoli, qui a soutenu en novembre 2020 à l’université Paris-Nanterre une thèse dirigée par Stéphane Beaud, « La Griffe cégétiste. Une sociologie historique de la reconversion professionnelle des cadres syndicaux de la CGT (années 1970-2010) », reçoit un premier prix ex-aequo pour son article intitulé « L’ambulance confédérale. Comment la CGT fabrique la reconversion professionnelle de ses cadres syndicaux (années 1970-1990) ».
Mathilde Fois Duclerc, actuellement en thèse à Sciences Po Bordeaux sous la direction d’Andy Smith pour un travail provisoirement intitulé « Sociologie politique d’une monnaie locale : le cas de l’eusko », reçoit un troisième prix ex-aequo pour son article intitulé « La monnaie locale au travail. L’institutionnalisation de l’eusko au Pays basque ».
Enfin, Blandine Mesnel, qui a soutenu en novembre 2020 à l’Institut d’études politiques de Paris une thèse dirigée par Philippe Bezes et intitulée « Des formulaires administratifs pour gouverner l’agriculture. Une comparaison des agriculteurs face à la Politique agricole commune et des policy feedbacks, en France et en Espagne », reçoit un troisième prix ex-aequo pour son article intitulé « Mise en œuvre du verdissement et sélection professionnelle en agriculture : contrastes France-Espagne ».
Ces quatre articles seront publiés dans le volume 64, numéro 3 de Sociologie du travail, à paraître en septembre 2022. L’appel à candidatures pour l’édition 2022 du prix sera publié prochainement sur ce site, avec une échéance au 30 septembre, comme chaque année.