Accueil > Au sommaire > Vol. 59 - n° 1 (janvier-mars 2017)

Vol. 59 - n° 1 (janvier-mars 2017)

Numéro en texte intégral sur http://sdt.revues.org/413.

Numéro spécial

Les syndicats face aux transformations du secteur public

Éditorial

Dans les coulisses de Sociologie du travail
Didier Demazière

Les syndicats face aux transformations du secteur public

Introduction
Les syndicats à l’épreuve des frontières public/privé
Odile Join-Lambert, Arnaud Mias, Michel Pigenet

A Tale of Two Cities : Employer and Trade Union Responses to Local Government Retrenchment in Britain
Stephen Bach, Alexandra Stroleny

NAPO, un cas exemplaire des difficultés rencontrées par les syndicats britanniques du secteur public
Cécile Guillaume, Gill Kirton

Du public au privé ? Recompositions et dynamiques du travail syndical dans une très grande infrastructure de recherche
Élodie Béthoux, Camille Dupuy

La CGT face au problème de la sous-traitance nucléaire à EDF. Le cas de la mobilisation de Chinon (1987-1997)
Marie Ghis Malfilatre

L’illusion technocratique. Négociation collective et politique du travail dans les entreprises publiques italiennes (années 1950-1990)
Ferruccio Ricciardi

Comptes rendus


Éditorial

Dans les coulisses de Sociologie du travail

Behind the Scenes at Sociologie du travail

Didier Demazière

Résumé

Sociologie du travail rejoint le portail d’édition électronique ouverte Revues.org, et ce changement est l’occasion de présenter en détails les grandes orientations de la politique de la revue dans différentes dimensions. Au plan scientifique, la revue a un double positionnement, depuis sa création en 1959 : elle couvre un domaine de recherche — le travail — qui s’est considérablement transformé et étendu, et elle est une revue généraliste dans sa discipline de référence. À travers la variété de ses rubriques (articles, comptes rendus, dossiers-débats, etc.), deux objectifs majeurs sont poursuivis : publier des articles fondés sur des enquêtes solides qui apportent une contribution significative dans leur spécialité et qui intéressent des lecteurs non spécialistes ; alimenter les débats scientifiques sur les résultats de recherche et les questions sociales vives. Son fonctionnement interne s’appuie sur un secrétariat de rédaction dont le rôle est primordial et sur un comité de rédaction qui prend collégialement toutes les décisions, qu’il s’agisse d’évaluer un article ou de définir des orientations stratégiques. Enfin, la politique de diffusion de Sociologie du travail est marquée par un double tournant, en direction d’un accès ouvert aux articles publiés et d’une édition intégralement numérique. Ces inflexions sont situées dans un contexte plus large de fortes évolutions de l’édition scientifique et de reconfiguration du modèle économique de la revue.

Mots-clés : Édition ouverte, Évaluation par les pairs, Collégialité, Sociologie, Revue académique

Abstract

Sociologie du travail is joining the open electronic publishing portal Revues.org and this change is an opportunity to set out the broad orientations of the journal’s policy in different areas. At the scientific level, the journal has held a dual position since its creation in 1959 : it covers a field of research — work — that has changed and expanded considerably, and it is a generalist journal in its discipline of reference. Across the variety of its headings (articles, books reviews, debates, thematic issues, etc.), it pursues two major objectives : the publication of articles based on solid empirical material that make a meaningful contribution to their subject and are more broadly of interest to non-specialist readers ; the fostering of scientific debate on research results and great societal issues. Internally, it operates through an editorial secretariat whose role is paramount and an editorial board which takes all decisions collectively, whether they concern the evaluation of an article or the setting of strategic orientations. Finally, this change marks a twofold turning point in the journal’s dissemination policy, towards open access to published articles and towards fully digital publication. These alterations are situated within a wider context of major changes in scientific publishing and in the business model of the journal.

Keywords : Open Edition, Peer Review, Collegiality, Sociology, Academic Journal

Lire l’article : http://sdt.revues.org/502

<—

Les syndicats face aux transformations du secteur public

Introduction

Les syndicats à l’épreuve des frontières public/privé

Trade Unions Facing Public-Private Boundary Changes

Odile Join-Lambert, Arnaud Mias et Michel Pigenet

Résumé

Ce texte introduit et met en perspective les cinq articles qui composent le numéro thématique « Les syndicats face aux transformations du secteur public ». Rappelant le caractère construit et contingent de la frontière entre les mondes du travail public et privé, il montre que, face aux contextes profondément bouleversés dans lesquels ils interviennent, les syndicats du public ajustent leurs stratégies et leurs pratiques, et que cet ajustement prend la voie d’une hybridation dans laquelle certains éléments nouveaux, importés du privé, font l’objet d’une appropriation dont la logique et la portée varient d’une situation à l’autre. Après avoir souligné que ces évolutions s’inscrivent dans une dynamique historique déjà ancienne et rappelé les difficultés à conceptualiser les relations entre État et syndicats dans le secteur public, les auteurs envisagent le renouvellement du regard sur le syndicalisme du public autour de l’idée d’un continuum de situations entre public et privé.

Mots-clés : Syndicats, Relations professionnelles, Secteur public, Secteur privé, État, Histoire

Abstract

This paper presents and puts into perspective the five articles that make up the thematic issue “Trade unions facing public sector transformations”. It recalls the contingent nature of the boundaries between public and private worlds of work. It shows that public sector trade unions are adjusting their strategies and practices in response to profoundly changed conditions and that this adjustment takes the form of an hybridization in which some new features, imported from the private sector, are adopted in a way and on a scale that vary from situation to situation. After showing that these changes are part of a longer-term historical process and that the relations between state and trade unions in the public sector are difficult to conceptualize, the authors address the renewed perspective on trade unionism that suggests the idea of a continuum of situations between public and private sectors.

Keywords : Trade Unions, Employment Relations, Public Sector, Private Sector, State, History

Lire l’article : http://sdt.revues.org/513

<—

A Tale of Two Cities : Employer and Trade Union Responses to Local Government Retrenchment in Britain

Un Conte de Deux Villes. Les réponses d’employeurs et de syndicats à une réduction des dépenses des gouvernements locaux

Stephen Bach, Alexandra Stroleny

Abstract

This paper examines the strategies and dilemmas faced by local employers and trade unions in Britain in responding to austerity measures. Drawing on two local authority case studies this paper extends strategic choice analysis highlighting the use of pro-austerity and anti-austerity frames by local actors to advance their strategies. We challenge the dominant interpretation of austerity as signalling the triumph of neo-liberalism in which there is no scope for the exercise of strategic choice with the assumption Conservative and Labour councils pursue similar policies of outsourcing and wage cuts. Our findings consider austerity as practice as well as ideology and indicate variable responses at local level by employers and trade unions. These differentiated outcomes underline the divergent policy responses to the economic crisis between and within countries.

Keywords : Austerity, Local Government, Employers, Outsourcing, Strategic Choice, Trade Unions

Résumé

Cette étude analyse les stratégies et dilemmes auxquels employeurs locaux et syndicats font face en Grande-Bretagne, dans un contexte d’austérité. En se fondant sur deux études de cas locales, ce travail développe l’analyse des choix stratégiques des acteurs locaux lorsqu’il s’agit de faire avancer des arguments pro- ou anti-austérité. Nous remettons en question l’interprétation dominante de l’austérité selon laquelle elle signalerait le triomphe d’un néo-libéralisme dans lequel il n’y aurait aucun espace pour l’exercice de choix stratégiques, avec des autorités locales conservatrices ou du Labour qui poursuivraient indifféremment des politiques caractérisées par la sous-traitance et les coupes salariales. Nos résultats présentent l’austérité à la fois comme pratique et comme idéologie, et mettent en évidence une variété de réponses au niveau local de la part des employeurs et syndicats. Ces différentes situations soulignent la divergence des réponses politiques face à la crise économique entre et à l’intérieur de différents pays.

Mots-clés : Austérité, Autorités locales, Employeurs, Sous-traitance, Choix stratégique, Syndicats

Lire l’article : http://sdt.revues.org/544

<—

NAPO, un cas exemplaire des difficultés rencontrées par les syndicats britanniques du secteur public

NAPO, a Typical Case of the Challenges Faced by British Public Sector Trade Unions

Cécile Guillaume, Gill Kirton

Résumé

Depuis la fin des années 1980, le service public britannique a connu de profondes transformations liées à des processus concomitants de privatisation, de restructuration et de coupes budgétaires massives. Côté syndical, l’action du gouvernement actuel s’inscrit dans le prolongement des politiques antisyndicales héritées des années 1980, avec une réduction drastique du temps financé par les employeurs publics pour les activités syndicales et un projet de loi, en passe d’être voté, le Trade Union Bill, restreignant encore le droit de grève. Toutefois, par comparaison avec le secteur privé, les salariés du public bénéficient encore d’une couverture conventionnelle importante, même si celle-ci témoigne d’un mouvement de décentralisation et de fragmentation de la négociation collective. Cette enquête analyse la stratégie mise en œuvre par le petit syndicat qui représente les agents de probation pour pérenniser des espaces de négociation collective dans le service de probation, aujourd’hui restructuré et partiellement privatisé. Si les transformations qui ont touché ce service de l’État sont emblématiques du processus de « révolution bureaucratique » qui caractérise la politique publique britannique depuis le milieu des années 1980, la rapidité et la brutalité du processus de restructuration et de privatisation engagé depuis 2013 témoignent d’un autoritarisme et d’un manque de concertation particulièrement marqués, ainsi que d’un souhait manifeste de marginalisation des syndicats.

Mots-clés : Syndicats, Négociation collective, Restructuration, Privatisation, Service public, Grande-Bretagne

Abstract

Since the end of the 1980s, the British public sector has experienced huge changes, a mix of privatisation, restructuring and marketization. The current Conservative government’s approach to industrial relations is clearly an extension of the anti-union policies inherited from the Thatcher era, with a new law passed in 2016 that further restricts the right to strike. However, by comparison with the private sector, public sector employees still benefit from numerous collective agreements. This article explores the strategy conducted by the small union representing probation officers to oppose the restructuring programme enacted by the government in 2013 and to maintain some forms of collective bargaining at the national and workplace levels.

Keywords : Trade Unions, Collective Bargaining, Restructuring, Privatisation, Public Sector, United Kingdom

Lire l’article : http://sdt.revues.org/451

<—

Du public au privé ? Recompositions et dynamiques du travail syndical dans une très grande infrastructure de recherche

No Longer Public but not yet Private ? The Dynamics of Change in Trade Union Activities in a Large French Research Infrastructure

Élodie Béthoux, Camille Dupuy

Résumé

Revenant sur l’histoire d’une très grande infrastructure de recherche francilienne, des années 1980 à nos jours, cet article analyse l’appropriation progressive, par les représentants du personnel et par la direction, pour la plupart issus du secteur public et fortement attachés à ce dernier, d’une logique de fonctionnement aujourd’hui définie par les règles du secteur privé. Elle reste toutefois nettement inspirée par la mission de service public que beaucoup, dans ce cadre renouvelé, accordent toujours à leur activité professionnelle. Ce cas permet de montrer que le cadre institutionnel dans lequel s’exerce l’activité syndicale, si important soit-il, ne détermine pas à lui seul les dynamiques syndicales. Face au changement de cadre réglementaire que marque le passage du public au privé, la continuité d’une activité pensée et vécue comme activité de service public joue comme force de rappel et explique la combinaison actuelle des registres du travail syndical.

Mots-clés : Mobilisation collective, Secteur public, Secteur privé, Recherche, Relations professionnelles, Science, Synchrotron, Syndicalisme

Abstract

The article analyses how the employee representatives and management of a large research infrastructure located in the Île-de-France region gradually learn how to use private rules when the entity’s status switches from public to private. Reviewing the history of this synchrotron facility from the 1980s onward, the article shows how — in spite of this controversial privatisation — workers and managers alike remain attached to public-sector operating principles and continue to see their scientific activity as part of a public service mission. In consequence, current trade union activities mix public and private dynamics in an original way, indicating that they are less influenced by the company’s legal status than by their continuing perception of the nature of their scientific activity.

Keywords : Collective Action, Industrial Relations, Public Sector, Private Sector, Research, Science, Synchrotron Facility, Trade Unionism

Lire l’article : http://sdt.revues.org/529

<—

La CGT face au problème de la sous-traitance nucléaire à EDF. Le cas de la mobilisation de Chinon (1987-1997)

The CGT and the Issue of Nuclear Subcontracting at EDF : The Chinon Case (1987-1997)

Marie Ghis Malfilatre

Résumé

L’étude de la division du travail et de l’exposition aux risques professionnels dans l’entreprise nationale Électricité de France (EDF) révèle de fortes disparités entre agents statutaires et salariés du secteur privé intervenant en sous-traitance, et ce dès le lancement des premières installations nucléaires. Cette situation ne devient pourtant l’objet d’une première dynamique d’enquête de la part du syndicat CGT, pour lequel EDF représente une place forte, qu’à partir du milieu des années 1980, au moment où l’entreprise s’engage dans un virage modernisateur remettant en cause son modèle fondateur. Centré sur le cas de la centrale nucléaire de Chinon, l’article montre comment cette séquence s’amorce localement et les effets qu’elle produit sur les positionnements de quelques syndicalistes CGT et de médecins, qui vont articuler de manière inédite et dans un contexte particulier le problème de la sous-traitance et celui de la santé au travail. On décrit ensuite comment, tout en remontant dans l’espace public national dans les années 1990 sous l’action conjuguée de syndicalistes et de relais scientifiques, parlementaires et médiatiques, le problème des salariés du privé reste marginal pour un syndicalisme du secteur public attaché prioritairement à la défense des salariés statutaires.

Mots-clés : Nucléaire, Statut, Sous-traitance, Santé au travail, Syndicalisme

Abstract

An analysis of the division of labour and the exposure to work-related risks reveals sharp disparities between statutory agents and private sector employees who have been working as subcontractors since the first nuclear infrastructures were built. This situation nevertheless only came under scrutiny from the CGT trade union in the mid-1980s, when EDF — which has a strong base of CGT-affiliated workers — initiated a modernisation which challenged its historical model. Focusing on the case of the Chinon nuclear plant, this article shows the local beginnings of this process and its effects on the positions taken by some CGT unionists and doctors, reflecting — in an original way and in a specific situation — the issues of subcontracting and workplace health and safety. We then study how — following its emergence in the public arena in the 1990s through the combined efforts of unionists, scientists, parliamentarians and the media — public-sector union support for private sector employees nevertheless remains characterised by difficulties.

Keywords : Nuclear, Status, Subcontracting, Health at Work, Trade Unionism

Lire l’article : http://sdt.revues.org/570

<—

L’illusion technocratique. Négociation collective et politique du travail dans les entreprises publiques italiennes (années 1950-1990)

The Technocratic Illusion : Collective Bargaining and Employment Policy in Italian State-Owned Enterprises (from the 1950s to the 1990s)

Ferruccio Ricciardi

Résumé

Cet article éclaire un aspect peu connu du syndicalisme patronal : l’activité syndicale des entreprises publiques et son impact sur la négociation collective. En mobilisant un vaste corpus d’archives, on a étudié le cas de l’association professionnelle des entreprises publiques italiennes tout au long de sa trajectoire (1958-1998). Ce cas est utilisé comme prisme pour rendre compte des tentatives de régulation des politiques syndicales des entreprises publiques, tentatives qui débouchent sur la constitution d’une sorte de branche professionnelle à part, régie par ses propres règles et codes de conduite, et qui néanmoins parvient à influencer les pratiques de négociation collective à l’échelle nationale mais aussi sectorielle et/ou d’entreprise. L’analyse des interactions entre acteurs politiques, managers et syndicalistes donne à voir des configurations qui ne sont pas réductibles à un modèle unique de syndicalisme au sein du secteur public. Celui-ci se construit et se remodèle au fil des années, tout en se distanciant du syndicalisme du secteur privé sous plusieurs aspects : le rôle joué par l’État-employeur dans la prise en compte des stratégies syndicales au sein de la politique économique ; l’articulation du compromis social en entreprise via l’intégration de préoccupations de portée générale dans les techniques de gestion du personnel ; l’impulsion, à plusieurs échelles, de la concertation entre les acteurs collectifs.

Mots-clés : Entreprise publique, État employeur, Négociation collective, Politique du travail, Relations professionnelles, Régulation sociale, Management, Italie

Abstract

This article deals with a little-known aspect of employer unionism, i.e. the personnel management strategies of state-owned enterprises and their impact on collective bargaining. Drawing on a large corpus of archive material, it focuses on the case of the employers’ organisation for Italian state-owned enterprises (1958-1998). This case is used as a prism through which attempts to regulate the relations between trade unions and state-owned enterprises are viewed. These attempts led to the formation of a kind of occupational branch, governed by its own rules and codes of conduct, which nevertheless managed to influence collective bargaining practices at national as well as branch and/or company level. The analysis of the interactions between political actors, managers and unionists shows configurations that cannot be reduced to a single model of public sector unionism. The latter was built and remodelled over the years, distancing itself from private sector unionism in several respects : the role of the state-employer in integrating trade union strategies with economic policy objectives ; the expression of industrial compromise within firms through the incorporation of more general concerns into personnel management techniques ; the incentive for collective actors to cooperate at multiple scales.

Keywords : State-owned Enterprises, State Employer, Collective Bargaining, Labour Policy, Industrial Relations, Social Regulation, Management, Italy

Lire l’article : http://sdt.revues.org/557

<—

Comptes rendus

(cliquez sur le titre du compte-rendu pour accéder au texte intégral)

Denis Ruellan, Le journalisme défendu. Modèles de l’action syndicale, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014, 158 p.
Camille Dupuy

Emmanuelle Marchal, Les embarras des recruteurs. Enquête sur le marché du travail, Éditions de l’EHESS, Paris, 2015, 272 p.
Carole Tuchszirer

Alain Testart, L’amazone et la cuisinière. Anthropologie de la division sexuelle du travail, Gallimard, Paris, 2014, 190 p.
Christian Baudelot

Laëtitia Ogorzelec-Guinchard, Le miracle et l’enquête. Les guérisons inexpliquées à l’épreuve de la médecine, Presses universitaires de France, Paris, 2014, 264 p.
Florent Schepens

Marc-Olivier Déplaude, La hantise du nombre. Une histoire des numerus clausus de médecine, Les Belles Lettres, Paris, 2015, 420 p.
Magali Robelet

Pascal Marichalar, Médecin du travail, médecin du patron ? L’indépendance médicale en question, Presses de Sciences Po, Paris, 2014, 192 p.
Scarlett Salman

Nilüfer Göle, Musulmans au quotidien. Une enquête européenne sur les controverses autour de l’islam, La Découverte, Paris, 2015, 296 p.
Claire de Galembert

Nathalie Ortar, La vie en deux. Familles françaises et britanniques face à la mobilité géographique professionnelle, Éditions Pétra, Paris, 2015, 274 p.
Thomas Sigaud

Colin Giraud, Quartiers gays, Presses universitaires de France, Paris, 2014, 348 p.
Lydie Launay

Eleonora Elguezabal, Frontières urbaines. Les mondes sociaux des propriétés fermées, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2015, 248 p.
Lorraine Bozouls

Jérôme Tournadre, Après l’apartheid. La protestation sociale en Afrique du Sud, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014, 270 p.
Marie‐Emmanuelle Pommerolle

Mohamed Oubenal, La légitimation des produits financiers. Le réseau de promotion des Exchange Trade Funds (ETF) en France, Éditions EMS, Cormelles-le-Royal, 2015, 232 p.
Yamina Tadjeddine

Laurence Roulleau-Berger, Liu Shiding (dir.), Sociologies économiques française et chinoise : regards croisés, ENS Éditions, Lyon, 2014, 406 p.
Gilles Guiheux

Florent Pouponneau, La politique française de non-prolifération nucléaire. De la division du travail diplomatique, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles, 2015, 260 p.
Françoise Piotet

<—